Press Release: Minimizing Diamondback terrapin Bycatch Rates

Press Release: Minimizing Diamondback terrapin Bycatch Rates

January 1, 2020

EMORY KLANN

No translator

With the recent rise in research on the health benefits of crab, there has been an increased abundance of crabbers in the waters of the Atlantic and Gulf coasts of the United States. While humans are happily indulging in the latest diet trends, and commercial fisheries are far surpassing their quotas, the populations of aquatic species such as Diamondback terrapins (Malaclemys terrapin) are consequently dwindling. Despite conservation efforts to preserve habitats and maintain populations of these estuarine turtles, most fisheries prioritize maximum economic profit over the adverse effects their practices have on the ecosystem. 

Diamondback terrapins constantly fall victim to accidental entrapment in both commercial and recreational crab pots, heavily reducing their population size. Because males and juveniles tend to be smaller and thus more susceptible to mortality as bycatch, a significant difference in the number of females versus males in the population has been observed. This imbalance has adverse effects on the overall stability of the population. Due to their considerable contribution to biomass production, the significant rise in Diamondback terrapin mortality rate could ultimately aid in the collapse of coastal wetland ecosystems. 

In a paper published today, Aren J. Carpenter, Meagan A. Thomas, and Kristen K. Cecala explore possible methods of Diamondback terrapin conservation by examining social learning and conscious decision making. Twelve locally caught Diamondback terrapins were exposed to crab pots with both consumable (chicken, fish, shrimp) and conspecific bait types. Throughout the course of two months and ten trials, they observed and analyzed the entry, exit, and investigative behaviors of the turtles. 

The researchers found that chicken was the most popular among all of the other consumable baits. Terrapins entered these crab pots 1.6 - 2.6 times more often than they did for shrimp or fish. This is contrasting with previous research that has suggested that fish is the most attractive to both terrapins and crabs. 

To study social behavior and learning, Carpenter, Thomas, and Cecala also compared entry behaviors and rates at the beginning and end of the experiment. They observed that more terrapins entered the empty crab pots during later trials than in the beginning, suggesting previous experiences of successfully consuming bait resulted in higher numbers of terrapins that entered the trap during later trials.

The results outlined in this paper are only a start to at-risk bycatch species conservation, but they can be used as a model. To reduce entrapment rates, baits that are unattractive to terrapin, yet still attractive to crab could be used, escape behaviors can be learned in a similar way to learned entry behaviors. With further comprehensive research on the relative attractiveness of other bait types, as well as roles of female and mixed conspecific baits, it is possible to consider these methods as a means of saving the Diamondback terrapin. 

Communiqué de presse : minimiser le taux de prise accessoire de tortues de l’espèce Malaclemys terrapin

Le 1er janvier 2020

EMORY KLANN

TIMON THANASSIS

Avec l’intensification récente de la recherche sur les avantages pour la santé de la consommation de crabe, la pêche au crabe est devenue abondante dans les eaux des côtes de  l'Atlantique et du Golfe des États-Unis. Pendant que les Hommes suivent volontiers les nouvelles modes nutritives et que la demande dépasse l’offre chez les pêcheries commerciales, les populations d’espèces aquatiques comme les tortues de l’espèce Malaclemys terrapin sont considérées en déclin. Malgré les efforts de conservation visant à préserver les habitats et maintenir les populations de ces tortues estuariennes, la plupart des pêcheries privilégient la maximisation du profit économique au détriment des effets négatifs de leurs pratiques sur l’écosystème.

Les tortues de l’espèce M. terrapin  sont souvent les victimes du piégeage accidentel dans des casiers à crabes commerciaux ou récréatifs, ce qui réduit fortement leur population. Puisque les mâles et les juvéniles ont tendance à être plus petits et ainsi plus susceptibles à la prise accessoire, une différence importante dans le nombre de femelles comparativement au nombre de mâles a été observée dans la population. Ce déséquilibre a un effet négatif sur la stabilité globale de la population. Prenant en compte la contribution considérable à la production de biomasse, le taux de mortalité de tortues élevé pourrait mener à l’effondrement des écosystèmes des zones humides côtières.

Dans un article publié aujourd’hui, Aren J. Carpenter, Meagan A. Thomas et Kristen K. Cecala étudient d’éventuelles méthodes pour la conservation de l’espèce M. terrapin en examinant l’apprentissage social  et de prise de décision consciente. Douze individus de l’espèce malaclemys terrapin capturés localement, ont été exposés à des casiers à crabes contenant des appâts consommables (du poulet, du poisson et des crevettes) et conspécifiques. Au cours de deux mois et dix essais, ils observent et analysent l’entrée, la sortie et le comportement d’investigation des tortues.

Les chercheurs ont trouvé que le poulet était l’appât consommable le plus populaire. Les tortues entrèrent 1,6 à 2,6 fois plus souvent dans les casiers à crabes contenant du poulet que dans les casiers contenant du poisson ou des crevettes. Ceci met en contraste les résultats de la recherche antérieure, qui suggère que le poisson était l’appât préférable pour les tortues ainsi que pour les crabes.

Afin d’étudier le comportement social et l’apprentissage, Carpenter, Thomas et Cecala ont comparé le comportement et le taux d’entrée au début ainsi qu’à la fin de l’expérience. Ils observèrent qu’un plus grand nombre de tortues pénétraient dans les casiers à crabes vides au cours des derniers essais qu’au début, ce qui suggère que les expériences antérieures de consommation réussie d’appâts ont entraîné un plus grand nombre de tortues de l’espèce M. terrapin qui sont entrées dans le piège au cours des derniers essais. 

Les résultats présentés dans cet article ne sont que le début de la conservation des espèces mises en danger par la prise accessoire, mais ils peuvent servir de modèle. Pour réduire le taux de piégeage, on pourrait utiliser des appâts qui n' ont pas attrayants pour les tortues, mais qui les ont toujours pour les crabes. Les comportements d’évasion pourraient être appris de manière semblable à l’acquisition de la technique d’entrée. À l’aide de la recherche concernant la consommation de différents appâts, ainsi que le rôle d’appâts féminins ou mixtes conspécifiques, il serait possible de considérer les résultats comme des moyens pour sauver les tortues de l’espèce M. terrapin.